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L’économie féministe se focalise sur les interdépendances entre les relations de genre et l’économie. Le 'care' et la sphère de la reproduction partiellement non-marchande sont des objets d’étude particulièrement mis en avant.
 
L’économie néoclassique se focalise sur l’attribution des ressources dans un contexte de rareté. L’analyse économique vise essentiellement à déterminer l’attribution la plus efficace des ressources en vue d‘accroître le bien-être.
 
L’économie de la complexité se focalise sur les interactions et les interdépendances entre les individus et les structures dans les systèmes économiques. L‘économie est vue comme un système complexe qui est toujours dans un état de flux, c‘est-à-dire évoluant et changeant en permanence.
 
L’économie comportementale se dédie à l’observation du comportement humain et en particulier à celle du comportement de décision économique.
 
L’idée fondamentale de l’économie écologique est que l’activité économique humaine est contrainte par des limites absolues. L’analyse porte sur les interactions entre l’économie, la société et l’environnement, avec pour objectif ultime la durabilité.
 
Les post-keynésiens se focalisent sur l’analyse des économies capitalistes, vues comme des systèmes certes hautement productifs mais aussi instables et conflictuels. L‘activité économique y est pour eux déterminée par la demande effective, qui est typiquement insuffisante pour permettre d’atteindre le plein emploi et la pleine utilisation des capacités de production.
 
L’économie évolutionniste se focalise sur le changement économique. En conséquence, sont analysés des processus de changement tels que la croissance, l’innovation, le changement technologique et structurel, ou encore le développement économique en général. L’accent est mis sur les populations et les (sous-)systèmes.
2019
Level: débutant
Dans cet épisode, nous nous posons la question du rôle de la monnaie dans une économie capitaliste. Pour cela, nous comparons le fonctionnement de deux économies en apparence identique, à ceci près que la première fonctionne sans monnaie, comme une économie de troc, et la seconde est monétaire. Nous nous apercevons alors que le caractère monétaire ou non d’une économie modifie radicalement ses propriétés. La détermination des profits sera ainsi très différente dans ces deux économies, les relations de causalité entre dépôts et crédits, épargne et investissement s’inversent, une crise de surproduction est possible dans un cas mais pas dans l’autre, et le chômage peut également avoir des origines très différentes, et même opposées, selon que l’on considère une économie monétaire ou non. Les propriétés de l’économie de troc recouvrent celles de la théorie économique standard (théorie néoclassique) qui s’est historiquement construite sans prendre en considération la monnaie, celle-ci étant considérée comme neutre sur l’économie. Les propriétés de l’économie monétaire rappellent quant à elles celles des modèles postkeynésiens, bien moins connus, et qui trouvent leurs origines dans les travaux et écrits de Keynes, qui affirmait dans son ouvrage le plus célèbre (la théorie générale de l’emploi de l’intérêt et de la monnaie) que « lorsqu’on s’attaque à la recherche des facteurs qui déterminent les volumes globaux de la production et de l’emploi, la Théorie complète d’une Economie Monétaire devient indispensable » (1936, p. 297). Pour approfondir le fonctionnement d’une économie monétaire, vous pouvez lire le livre de Laurent Cordonnier, maître de conférences à l’Université de Lille, « L’économie des Toambapiks » qui présente à partir d’une « fable » la loi des profits de Kalecki dont nous parlons dans la vidéo. Le livre se lit très facilement.
 
L’économie politique marxiste se focalise sur l‘exploitation du travail par le capital. Elle ne voit pas l'économie comme un ensemble de transactions neutres à des fins d’échange et de coopération, mais au contraire comme un développement historique conflictuel résultant de luttes sociales, d’une certaine idéologie et d’une distribution asymétrique du pouvoir.
 
L’école autrichienne se focalise sur la coordination économique des individus dans une économie de marché. Elle met l’accent, entre autres choses, sur l’individualisme, le subjectivisme, la politique de laissez-faire, l’incertitude et le rôle de l’entrepreneur.
Level: avancé
Entretien avec Sylvie Morel, économiste et professeure titulaire au Département des relations industrielles de l’université Laval, à Québec, où elle est arrivée en 1996. Ses enseignements et ses recherches portent sur les politiques publiques de l’emploi, la sécurité sociale et la théorie économique (l’économie institutionnaliste de John R. Commons et l’économie féministe). Ses travaux sont menés dans une perspective de genre. Elle a collaboré à plusieurs réseaux de recherche féministes, aux fins, notamment, de l’élaboration de formations sur les théories économiques pour les groupes de femmes. Elle est membre du Réseau québécois en études féministes (RéQEF) ainsi que chercheuse associée à la Chaire Claire-Bonenfant – Femmes, Savoirs et Sociétés. Signataire du Manifeste pour un Québec solidaire (2005), elle a co-fondé le site Économie autrement – dédié à la promotion de l’économie hétérodoxe – et y a collaboré pendant 7 ans. Elle a aussi siégé quatre ans au Comité de direction du Centre d’étude sur la pauvreté et l’exclusion (CEPE), rattaché au ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MESS).
2017
Level: débutant
Cette vidéo présente la notion de financiarisation de l'économie et ses effets, définie largement comme la prise d'importance croissante des activités financières dans l'économie. Elle évoque les contradictions du système financier : capable de financer l'économie mais aussi de capter la valeur produite à son profit.
2017
Level: débutant
Ce podcast s'intéresse à la convergence de courants qui mettent à mal le concept de rationalité classique qui domine la théorie Néoclassique actuelle. L'économie et la psychologie sont deux disciplines qui regardent le monde à travers le prisme de l’individu,  son comportement, ses interactions mais aussi la société avec laquelle il fait corps.  Cette analyse psychologique de l'humain en tant qu'acteur économique avec des défauts est révélatrice. On y apprend que les suppositions´sur lesquelles se base notre théorie économique dominante actuelle sont en partie imparfaites.
2018
Level: avancé
La science économique dominante est-elle impuissante face aux crises ? Existe-t-il une alternative ? Dans cet ouvrage collectif, Éric Berr (université de Bordeaux), Virginie Monvoisin (Grenoble École de management) et Jean-François Ponsot (université Grenoble-Alpes) présentent l'économie post-keynésienne, une approche novatrice de l'économie.
 
L’économie institutionnelle se focalise sur le rôle des institutions sociales en termes légaux ou contractuels, mais aussi en termes de normes sociales et de schèmes du comportement humain, et analyse les liens de ces institutions avec l’organisation sociale de la production, de la distribution et de la consommation dans l’économie.
2016
Level: avancé
En trente ans, la finance est devenue toute-puissante. Pas un jour sans connaître les mouvements du FTSE ou du NASDAQ, pas une semaine sans analyse du change, pas un mois sans fermeture d’usine, pas un an sans inquiétude sur la dette publique, pas une décennie sans une crise financière. Le bilan macroéconomique de nos économies occidentales est peu glorieux : une croissance molle, des investissements atones, un chômage endémique, des inégalités croissantes. Le constat est sans appel : les politiques libérales ont déréglementé la finance, et la banque, qui accompagnait autrefois l’industrie dans ses investissements à long terme, lui fait aujourd’hui obstacle. La créativité des financiers s’est substituée à celle des entrepreneurs. Il est urgent de remettre la finance à sa place : ce n’est pas à l’économie d’obéir à la finance, mais à la finance de servir l’économie. Un ouvrage qui décrypte trente ans de financiarisation de l’économie, propose un examen détaillé de l’articulation entreprise/ finance et avance des propositions – analysées et commentées par Michel Aglietta – pour mieux penser l’économie réelle.
2017
Level: débutant
En quelques mots, Gaël Plumecocq explique ce qu'est l'économie écologique : ses grandes thèses, auteurs et projets. Il est l'auteur d'une introduction à l'économie écologique aux éditions La Découverte.
2012
Level: débutant
Économie de l’environnement, des ressources naturelles, du développement durable, green economics, sustainability science, bioéconomie, écodéveloppement : nombreux sont les disciplines et les concepts qui croisent considérations environnementales et économiques. On revient ici sur l’économie écologique, qui a réussi à investir le champ académique et à démultiplier les débats.
2018
Level: avancé
Penser l'économie dans un monde fini, voilà le défi que s'est posé Herman Daly dans ce livre, "Economie stationnaire".
2018
Level: débutant
Ce court-métrage interroge l’état actuel de l’économie avec des petits jeus d’esprit. Et il encourage la réflexion en retraçant la manière dont s’est imposée la conception contemporaine de l’économie.
2016
Level: débutant
Léon Walras, un des grands fondateurs de la théorie néoclassique, est un penseur complexe et à découvrir : tantôt brandi comme une grande figure du libéralisme, tantôt théoricien d'une planification économique rationnellement fondée. Court article tiré du mensuel Le Point sur l'auteur.
2017
Level: débutant
L'économie pour toutes, un livre que les Hommes devraient lire !
2018
Level: avancé
Cet entretien donne la parole à J.-F. Ponsot et V. Monvoisin, deux des coordinateurs de l'ouvrage "L'économie post-keynésienne. Histoire, théories et politiques" (Seuil, 2018), premier ouvrage de référence sur le post-keynésianisme paru en français. Les interviewés reviennent sur les fondements théoriques du courant du post-keynésianisme et ses apports principaux. Ils proposent ensuite une lecture sous l'angle post-keynésien de la politique monétaire non-conventionnelle de la Banque Centrale Européenne, du concept de revenu universel, de la monnaie européenne, et des politiques économiques françaises et européennes en général. Enfin, ils analysent la difficulté du pluralisme économique dans le champ de la recherche française et reviennent sur les récentes évolutions de l'économie standard, notamment le succès de l'économie expérimentale. Des liens vers des recensions de l'ouvrage sont disponibles sur le site de Médiapart : https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/010119/l-economie-post-keynesienne-histoire-theories-et-politiques ainsi que sur le site des Economistes Atterrés : http://www.atterres.org/livre/l%C3%A9conomie-post-keyn%C3%A9sienne .
2003
Level: débutant
Une introduction critique et drôle à l'économie par Bernard Maris, économiste et journaliste à Charlie Hebdo.
2018
Level: avancé
Très à la mode, l'économie comportementale s'impose peu à peu comme le futur des sciences économiques. Jean-Michel Servet propose dans ce livre, maintenant en accès livre, une mise en perspective critique de cette approche.
2014
Level: débutant
Dans cet entretien mené pour la revue Regards Croisés sur l'Économie, Christine Delphy donne des clés pour analyser le travail gratuit des femmes, rendu invisible dans la sphère économique. Le rôle des politiques publiques dans la perpétuation de cette organisation économique est également mis en lumière, ainsi que la difficulté pour les sciences économiques à capturer cette dimension genrée du travail.
2014
Level: débutant
Présentation générale des enjeux et objets d'étude d'une approche féministe de l'économie.
2017
Level: débutant
Une théorie économique qui a les limites physiques de la planète comme point de départ, ça existe ? L'économie écologique, une introduction à un courant de pensée alternatif en économique à lire.
2020
Level: débutant
Qu'est-ce qui explique la crise d'un modèle comme les Trente Glorieuses ? Quel type de capitalisme est en train de se mettre en place aujourd'hui ? Comment nos systèmes économiques évoluent-ils ? Combinant histoire, économie et politique, ce manuel de Robert Boyer introduit à la théorie de la régulation.
2017
Level: débutant
Conférence de Gaël Plumecocq (INRA) sur l'économie écologique, ses fondements, auteurs et projets. Il est l'auteur d'une introduction à cette école de pensée aux éditions La Découverte.
2015
Level: débutant
Le PIB fait l’objet de critiques régulières. En avril dernier, le Parlement a voté, sur la proposition de la députée Eva Sas (EELV), une loi prévoyant que des indicateurs alternatifs au PIB guident les politiques publiques. Mais le choix de ces indicateurs alternatifs soulève un certain nombre de questions. Par Géraldine Thiry (Université de Louvain, Forum pour d’autres indicateurs de richesse) et Adeline Guéret (étudiante à l’ENSAE, stagiaire à l’Institut Veblen). Le gouvernement français publie cette année, parallèlement au dépôt du projet de loi de finances, un rapport présentant " l’évolution, sur les années passées, de nouveaux indicateurs de richesse, tels que les indicateurs d’inégalités, de qualité de vie et de développement durable." Cette publication fait suite à l’adoption définitive au Parlement, en avril 2015, de la proposition de loi visant à prendre en compte de nouveaux indicateurs de richesse dans la définition de politiques publiques. L’article unique de cette loi prévoit "une évaluation qualitative ou quantitative de l’impact des principales réformes engagées l’année précédente et envisagées pour l’année suivante, notamment dans le cadre des lois de finances, au regard de ces indicateurs et de l’évolution du produit intérieur brut." Cette loi marque constitue donc une première étape dans la remise en cause de la centralité du PIB (produit intérieur brut), comme indicateur central du progrès de notre société. Comme l’explique la vice-présidente de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale, la députée de l’Essonne, Eva SAS, à l’origine de cette loi, il est nécessaire de " renouveler la pensée économique " parce que nous sommes entrés " dans une période post-croissance qui nous impose de commencer à réfléchir autrement " (…) " Il faut remettre du long-terme dans les politiques publiques et prendre en compte ce qu’on lègue aux générations futures « . En consacrant son rapport annuel 2015 à la question des nouveaux indicateurs, l’Idies s’inscrit pleinement dans le cadre des missions qu’elle s’est donné depuis son origine : agir pour que soient réunies les conditions nécessaires pour que tous les citoyens puissent accéder à une information économique et sociale de qualité. Le choix des indicateurs rendant compte de l’état de notre économie et de notre société a une dimension technique. Mais il est surtout profondément politique. Il ne peut donc être laissé aux seuls experts et doit au contraire être placée au coeur de la délibération démocratique. C’est toute l’ambition de ce rapport que d’y contribuer.
2019
Level: avancé
Economiste et spécialiste des mafias Clotilde Champeyrache offre une description des mécanismes économiques mis en œuvre dans les différentes configurations des activités illégales bien loin des mythologies construites par la littérature et le cinéma Au contraire l autrice ajoute à cela deux dimensions importantes et qui font l originalité de …

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