1256 results

2016
Level: avancé
Dans cette contribution, nous examinons la relation sociale à l’énergie au sein du régime d’accumulation fordiste et du capitalisme financiarisé et mondialisé qui s’est mis en place depuis les années 1970. L’objectif est d’identifier des ruptures dans les modalités d’usage de l’énergie qui accompagnent les transformations observées dans d’autres domaines. Pour cela, nous procédons à une analyse empirique et comparatiste de l’utilisation de l’énergie dans les principales économies à haut revenu (Allemagne, États-Unis, France, Japon et Royaume-Uni) entre 1950 et 2010. Le fordisme se caractérise par une utilisation extensive de l’énergie et une utilisation intensive du travail. Les forts gains de productivité de ce dernier sont alimentés notamment par une augmentation rapide de la quantité d’énergie incorporée au processus de production. À partir de 1970, le ralentissement de la croissance de la quantité d’énergie coïncide avec le ralentissement de la productivité du travail et contribue à l’érosion du compromis social fordiste. L’émergence du néolibéralisme se traduit par une restauration de la part du capital dans le partage de la valeur ajoutée et s’accompagne, d’une part, d’une utilisation de plus en plus intensive de l’énergie, la productivité de celle-ci se mettant à augmenter fortement dans les principaux pays à haut revenu ; d’autre part, par la délocalisation de l’utilisation de l’énergie.
Level: avancé
Entretien avec Sylvie Morel, économiste et professeure titulaire au Département des relations industrielles de l’université Laval, à Québec, où elle est arrivée en 1996. Ses enseignements et ses recherches portent sur les politiques publiques de l’emploi, la sécurité sociale et la théorie économique (l’économie institutionnaliste de John R. Commons et l’économie féministe). Ses travaux sont menés dans une perspective de genre. Elle a collaboré à plusieurs réseaux de recherche féministes, aux fins, notamment, de l’élaboration de formations sur les théories économiques pour les groupes de femmes. Elle est membre du Réseau québécois en études féministes (RéQEF) ainsi que chercheuse associée à la Chaire Claire-Bonenfant – Femmes, Savoirs et Sociétés. Signataire du Manifeste pour un Québec solidaire (2005), elle a co-fondé le site Économie autrement – dédié à la promotion de l’économie hétérodoxe – et y a collaboré pendant 7 ans. Elle a aussi siégé quatre ans au Comité de direction du Centre d’étude sur la pauvreté et l’exclusion (CEPE), rattaché au ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MESS).
2015
Level: débutant
Le PIB fait l’objet de critiques régulières. En avril dernier, le Parlement a voté, sur la proposition de la députée Eva Sas (EELV), une loi prévoyant que des indicateurs alternatifs au PIB guident les politiques publiques. Mais le choix de ces indicateurs alternatifs soulève un certain nombre de questions. Par Géraldine Thiry (Université de Louvain, Forum pour d’autres indicateurs de richesse) et Adeline Guéret (étudiante à l’ENSAE, stagiaire à l’Institut Veblen). Le gouvernement français publie cette année, parallèlement au dépôt du projet de loi de finances, un rapport présentant " l’évolution, sur les années passées, de nouveaux indicateurs de richesse, tels que les indicateurs d’inégalités, de qualité de vie et de développement durable." Cette publication fait suite à l’adoption définitive au Parlement, en avril 2015, de la proposition de loi visant à prendre en compte de nouveaux indicateurs de richesse dans la définition de politiques publiques. L’article unique de cette loi prévoit "une évaluation qualitative ou quantitative de l’impact des principales réformes engagées l’année précédente et envisagées pour l’année suivante, notamment dans le cadre des lois de finances, au regard de ces indicateurs et de l’évolution du produit intérieur brut." Cette loi marque constitue donc une première étape dans la remise en cause de la centralité du PIB (produit intérieur brut), comme indicateur central du progrès de notre société. Comme l’explique la vice-présidente de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale, la députée de l’Essonne, Eva SAS, à l’origine de cette loi, il est nécessaire de " renouveler la pensée économique " parce que nous sommes entrés " dans une période post-croissance qui nous impose de commencer à réfléchir autrement " (…) " Il faut remettre du long-terme dans les politiques publiques et prendre en compte ce qu’on lègue aux générations futures « . En consacrant son rapport annuel 2015 à la question des nouveaux indicateurs, l’Idies s’inscrit pleinement dans le cadre des missions qu’elle s’est donné depuis son origine : agir pour que soient réunies les conditions nécessaires pour que tous les citoyens puissent accéder à une information économique et sociale de qualité. Le choix des indicateurs rendant compte de l’état de notre économie et de notre société a une dimension technique. Mais il est surtout profondément politique. Il ne peut donc être laissé aux seuls experts et doit au contraire être placée au coeur de la délibération démocratique. C’est toute l’ambition de ce rapport que d’y contribuer.
2018
Level: débutant
Dans cet interview Roger Guesnerie, titulaire de la chaire "Théorie Économique et Organisation Sociale" au Collège de France, donne un point de vue d'économiste néoclassique sur la pertinence de sa propre perspective.
Level: avancé
Le monde doit faire face à trois crises majeures : environnementale, inégalitaire et financière. Face aux limites de la macroéconomie classique négligeant largement ces trois enjeux pourtant cruciaux, l'Institut Veblen nous propose ici les bases d'une réflexion sur le renouveau des modèles macroéconomiques qui ne doivent plus ignorer les questions climatique, sociale et d'instabilité financière.
 
L’économie institutionnelle se focalise sur le rôle des institutions sociales en termes légaux ou contractuels, mais aussi en termes de normes sociales et de schèmes du comportement humain, et analyse les liens de ces institutions avec l’organisation sociale de la production, de la distribution et de la consommation dans l’économie.
 
L’économie féministe se focalise sur les interdépendances entre les relations de genre et l’économie. Le 'care' et la sphère de la reproduction partiellement non-marchande sont des objets d’étude particulièrement mis en avant.
 
L’économie politique marxiste se focalise sur l‘exploitation du travail par le capital. Elle ne voit pas l'économie comme un ensemble de transactions neutres à des fins d’échange et de coopération, mais au contraire comme un développement historique conflictuel résultant de luttes sociales, d’une certaine idéologie et d’une distribution asymétrique du pouvoir.
 
Les post-keynésiens se focalisent sur l’analyse des économies capitalistes, vues comme des systèmes certes hautement productifs mais aussi instables et conflictuels. L‘activité économique y est pour eux déterminée par la demande effective, qui est typiquement insuffisante pour permettre d’atteindre le plein emploi et la pleine utilisation des capacités de production.
2021
Level: avancé
La révolution numérique a profondément modifié notre société aussi bien sur notre rapport à l action publique qu aux entreprises en passant par notre vision de la démocratie Le numérique est devenu une composante essentielle de la vie individuelle et collective des citoyens dont on est loin d avoir à …
2019
Level: avancé
Toutes les sociétés humaines ont besoin de justifier leurs inégalités : il faut leur trouver des raisons, faute de quoi c'est l'ensemble de l'édifice politique et social qui menace de s'effondrer. Les idéologies du passé, si on les étudie de près, ne sont à cet égard pas toujours plus folles que celles du présent.
 
L’école autrichienne se focalise sur la coordination économique des individus dans une économie de marché. Elle met l’accent, entre autres choses, sur l’individualisme, le subjectivisme, la politique de laissez-faire, l’incertitude et le rôle de l’entrepreneur.
 
L’idée fondamentale de l’économie écologique est que l’activité économique humaine est contrainte par des limites absolues. L’analyse porte sur les interactions entre l’économie, la société et l’environnement, avec pour objectif ultime la durabilité.
 
L’économie comportementale se dédie à l’observation du comportement humain et en particulier à celle du comportement de décision économique.
2020
Level: débutant
Nicolas Da Silva explore ici l histoire du système de santé français et de la protection sociale Depuis ses origines jusqu au développement moderne de ce que l auteur nomme capitalisme sanitaire l auteur met en lumière la nature historique et conflictuelle du système français produit de luttes sociales qui …
2021
Level: débutant
Dans La théorie du Donut, Kate Raworth revisite les principaux outils et principes économiques en mettant le facteur humain et la préoccupation environnementale au cœur de sa réflexion.
2019
Level: débutant
Aussi bien sociologue, historien ou philosophe qu'économiste, Thorstein Veblen (1857-1929) est une figure majeure de l'histoire des sciences humaines et sociales. Cet ouvrage vise à faciliter l'accès du public francophone à sa pensée en proposant une lecture systématique de son œuvre.
 
L’économie de la complexité se focalise sur les interactions et les interdépendances entre les individus et les structures dans les systèmes économiques. L‘économie est vue comme un système complexe qui est toujours dans un état de flux, c‘est-à-dire évoluant et changeant en permanence.
2022
Level: débutant
Il paraît bien loin le temps où les banques centrales revendiquaient un objectif et un seul l inflation devant tout autre que ce soit la croissance l emploi où l équilibre des marchés financiers Cette intransigeance obsessionnelle était le socle de leur crédibilité Sans état d âme et sans considération …
2020
Level: débutant
Dans un essai important, les deux sociologues montrent comment les femmes, dans la cellule familiale, sont systématiquement défavorisées face au capital.
2000
Level: débutant
Ce court article reprend les idées directrices de l'introduction à l'économie autrichienne dans une version efficace et condensée, idéal pour ceux qui souhaitent la découvrir.
2019
Level: débutant
Nancy Fraser et Elsa Dorlin, philosophes et militantes des Gender Studies, échangent et débattent autour de "Un féminisme pour les 99%. Un manifeste".
2021
Level: débutant
Dans cette vidéo le youtuber Des économistes et des hommes présente le concept de finance fonctionnelle théorisé par Abba Lerner Pour ce dernier le déficit public ne doit pas être vu comme un fardeau pour l économie mais plutôt comme un moyen d améliorer la situation économique et sociale du …
2013
Level: débutant
Juliet Schor amène à redéfinir la prospérité pour une société postcroissance.
2018
Level: débutant
Dans cet ouvrage Jérôme Blanc nous propose un tour d horizon des différentes monnaies alternatives existantes aujourd hui En passant par l historique de ces dispositifs il nous dresse un typologie qu il détaille au fil des chapitres et nous propose un chapitre de conclusion nous présentant les enjeux soulevés …
2019
Level: avancé
The concern of this book is how to model time series statistically and there is emphasized the practical, applied aspects of statistical time series modeling. The author aims to provide methods that may be used to understand and analyze time series that accur in the “real world” that researchers face.
2021
Level: débutant
To grasp sex in all its complexity, including its relationship to gender, class, race and power, Srinivasan argues that we need to move beyond the simplistic views of consent in the form of yes-no, to rather consider the more complex question of wanted-unwanted.
Level: avancé
The website contains a vast amount of information on the history of economic thought. It presents thinkers, their main works (and links to those works) and schools of thought which are sorted by political economy schools, neoclassical schools, alternative schools as well as thematic schools.
2016
Level: débutant
This chapter discusses the role of gender in economic relations, processes, and outcomes. Gender differences in economic outcomes such as labor force participation and wages have received growing attention from economists in the last several decades – a positive and much needed development in economic thinking.
2019
Level: débutant
Our public services are in dire need of investment. But in the middle of a debate over competing spending plans, isn’t it also time to ask what we want our public services to actually do for us? That’s the view of group of economists and campaigners who are pushing for something called ‘Universal Basic Services’ – a radical expansion of high-quality public services for all to areas like transport, childcare and social care.
2019
Level: expert
Hudson analyse ici l'oeuvre du grand économiste Veblen, fondateur de l'économie institutionnaliste. Les deux économistes ont eu une influence importante sur l'oeuvre de Graeber qui s'est inspiré de Michael Hudson dans son histoire de la dette et de Veblen dans son analyse de la féodalité managériale, notamment dans son ouvrage "bureaucratie" et dans son ouvrage "bullshit jobs".
2007
Level: avancé
Modern mission theory is guided largely by the three self paradigm that suggests indigenous churches can only be healthy if they are self-governing, self-propagating, and self-supporting. Consequently, Western missionaries, their churches, and their agencies have been increasingly indisposed to giving generously. We must rethink the interplay of dollars dependency and what it means to do the right thing with our money as we pursue twenty-first century missions.

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