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Ce texte propose une approche de l'écologie par les "frontières", qui vient se substituer à l'approche par les "limites". L'accent est mis sur le caractère institutionnel du capitalisme, avec les considérations socioéconomiques qui découlent. S'inscrivant contre la théorie économique mainstream, l'auteur offre une perspective rafraichissante et pragmatique, où le rôle des institutions prend tout son sens dans un cadre de réflexion clairement défini : l'impératif écologique appelle à une renouvellement radical de la pensée économique. L'auteur fait une conclusion nuancée. Le capitalisme peut "en principe", s'accomoder de limites, comme la finitude des ressources, mais pas de frontières, comme le changement climatique.
Il montre dans quelle mesure la concurrence entre producteurs ainsi que l'homo œconomicus expliquent cela. Ce texte a reçu le prix Veblen du jeune chercheur 2017. Le jury était présidé par André Orléan et composé de Christian Chavagneux, James K. Galbraith, Alain Grandjean, Florence Jany-Catrice, Isabelle Laudier, Eloi Laurent, Dominique Méda, Olivier Petit, Dominique Plihon, Laurence Scialom et Xavier Timbeau.
Antonin Pottier offre une synthèse d'une partie de son travail de thèse (2014) et de l'ouvrage vulgarisé de celle-ci en 2016 (Comment les économistes réchauffent la planète, Seuil). Ce texte constitue une parfaite ouverture à ses travaux, mais aussi plus généralement à la social ecological economics. Nous pourrions définir ce champ comme à l'intersection de l'économie écologique et l'économie institutionnaliste. Notons que le dialogue avec l'économie post-keynésienne est très fécond. L'appart de ce texte est double : (1) une réflexion magistrale quant à l'intégration des contraintes écologiques aux sciences économiques ; (2) une analyse simultanément nuancée et radicale sur le capitalisme.
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