13 results

2019
Level: débutant
Dans cet épisode, nous nous posons la question du rôle de la monnaie dans une économie capitaliste. Pour cela, nous comparons le fonctionnement de deux économies en apparence identique, à ceci près que la première fonctionne sans monnaie, comme une économie de troc, et la seconde est monétaire. Nous nous apercevons alors que le caractère monétaire ou non d’une économie modifie radicalement ses propriétés. La détermination des profits sera ainsi très différente dans ces deux économies, les relations de causalité entre dépôts et crédits, épargne et investissement s’inversent, une crise de surproduction est possible dans un cas mais pas dans l’autre, et le chômage peut également avoir des origines très différentes, et même opposées, selon que l’on considère une économie monétaire ou non. Les propriétés de l’économie de troc recouvrent celles de la théorie économique standard (théorie néoclassique) qui s’est historiquement construite sans prendre en considération la monnaie, celle-ci étant considérée comme neutre sur l’économie. Les propriétés de l’économie monétaire rappellent quant à elles celles des modèles postkeynésiens, bien moins connus, et qui trouvent leurs origines dans les travaux et écrits de Keynes, qui affirmait dans son ouvrage le plus célèbre (la théorie générale de l’emploi de l’intérêt et de la monnaie) que « lorsqu’on s’attaque à la recherche des facteurs qui déterminent les volumes globaux de la production et de l’emploi, la Théorie complète d’une Economie Monétaire devient indispensable » (1936, p. 297). Pour approfondir le fonctionnement d’une économie monétaire, vous pouvez lire le livre de Laurent Cordonnier, maître de conférences à l’Université de Lille, « L’économie des Toambapiks » qui présente à partir d’une « fable » la loi des profits de Kalecki dont nous parlons dans la vidéo. Le livre se lit très facilement.
2000
Level: débutant
La quatrième de couverture indique : "Pourquoi y a-t-il du chômage ? Parce que les salariés en veulent toujours trop... parce qu'ils recherchent la sécurité, la rente et se complaisent dans l'assistanat... parce qu'ils sont roublards, paresseux, primesautiers et méchants, etc. Voilà ce que racontent, en termes plus choisis, et avec force démonstrations mathématiques, les théories "scientifiques" élaborées par les économistes du travail.
2016
Level: avancé
En trente ans, la finance est devenue toute-puissante. Pas un jour sans connaître les mouvements du FTSE ou du NASDAQ, pas une semaine sans analyse du change, pas un mois sans fermeture d’usine, pas un an sans inquiétude sur la dette publique, pas une décennie sans une crise financière. Le bilan macroéconomique de nos économies occidentales est peu glorieux : une croissance molle, des investissements atones, un chômage endémique, des inégalités croissantes. Le constat est sans appel : les politiques libérales ont déréglementé la finance, et la banque, qui accompagnait autrefois l’industrie dans ses investissements à long terme, lui fait aujourd’hui obstacle. La créativité des financiers s’est substituée à celle des entrepreneurs. Il est urgent de remettre la finance à sa place : ce n’est pas à l’économie d’obéir à la finance, mais à la finance de servir l’économie. Un ouvrage qui décrypte trente ans de financiarisation de l’économie, propose un examen détaillé de l’articulation entreprise/ finance et avance des propositions – analysées et commentées par Michel Aglietta – pour mieux penser l’économie réelle.
2008
Level: avancé
À travers les réflexions et les analyses de plusieurs intellectuels de renom, ce documentaire trace un portrait de l’idéologie néolibérale et examine les différents mécanismes mis à l’oeuvre pour en imposer mondialement les diktats. Déréglementer, réduire la taille de l’État, privatiser, limiter l’inflation plutôt que le chômage, bref, financiariser et dépolitiser l’économie : les différents dogmes de cette pensée prêt-à-porter sont bien connus. Et s’ils s’immiscent lentement dans nos consciences c’est qu’ils sont diffusés à travers un vaste et inextricable réseau de propagande. De fait, depuis la fondation de la Société du Mont Pèlerin, en 1947, les instituts de recherche néolibéraux, ces think tanks financés par des transnationales et des grandes fortunes, propagent inlassablement la pensée néolibérale au sein des universités, dans les médias, auprès des parlementaires, etc. Cette idéologie qui s’affiche évidence, forte de la sanction historique et scientifique que semble lui avoir conférée la chute de l’URSS, a su intoxiquer tous les gouvernements, de gauche comme de droite. En effet, depuis la fin de la Guerre Froide, le rythme des réformes néolibérales est allé sans cesse s’accentuant. Souvent imposée par la force, que ce soit à travers les plans d’ajustements structurels du FMI et de la Banque Mondiale, sous la pression des marchés financiers et des transnationales ou même par la guerre, la doctrine néolibérale s’étend dorénavant à la planète entière. Mais derrière l’écran de fumée idéologique, derrière ces beaux concepts d’ordre spontané et d’harmonie des intérêts dans un libre marché, par-delà la panacée de la «main invisible», que se cache-t-il réellement ?
2019
Level: débutant
Cet interview donne la parole à Jean-François Ponsot, l'un des coordinateurs de l'ouvrage "L'économie post-keynésienne. Histoire, théories et politiques" (Seuil, 2018), première synthèse en français sur le post-keynésianisme. Jean-François Ponsot revient d'abord sur les apports des post-keynésiens, notamment sur leur conception du chômage et de la relance économique. Il analyse ensuite la difficulté pour les théories hétérodoxes à s'installer dans le paysage théorique malgré la crise financière de 2007. Enfin, il explique en quoi les fondements du post-keynésianisme sont plus progressistes que populistes.
 
Les post-keynésiens se focalisent sur l’analyse des économies capitalistes, vues comme des systèmes certes hautement productifs mais aussi instables et conflictuels. L‘activité économique y est pour eux déterminée par la demande effective, qui est typiquement insuffisante pour permettre d’atteindre le plein emploi et la pleine utilisation des capacités de production.
2020
Level: débutant
The general idea of a Job Guarantee (JG) is that the government offers employment to everybody ready, willing and able to work for a living wage in the last instance as an Employer of Last Resort. The concept tackles societal needs that are not satisfied by market forces and the systemic characteristic of unemployment in capitalist societies. Being a central part of the Modern Monetary Theory (MMT), attention for the JG concept rose in recent years.
2021
Level: débutant
L économiste américaine Pavlina Tcherneva accorde ici une interview exclusive pour expliquer que le meilleur moyen de lutter contre le chômage c est encore de garantir l emploi à tous ceux qui en ont besoin Contre la fin du travail elle propose la fin du chômage thèse qu elle défend …
2021
Level: débutant
Dans cette vidéo le youtuber Des économistes et des hommes présente le concept de finance fonctionnelle théorisé par Abba Lerner Pour ce dernier le déficit public ne doit pas être vu comme un fardeau pour l économie mais plutôt comme un moyen d améliorer la situation économique et sociale du …
 
L’économie féministe se focalise sur les interdépendances entre les relations de genre et l’économie. Le 'care' et la sphère de la reproduction partiellement non-marchande sont des objets d’étude particulièrement mis en avant.
 
L’économie néoclassique se focalise sur l’attribution des ressources dans un contexte de rareté. L’analyse économique vise essentiellement à déterminer l’attribution la plus efficace des ressources en vue d‘accroître le bien-être.
2020
Level: débutant
"Revisitons quelques crédos économiques dominants qui prévalaient à la veille de la crise de 2008. On prend alors toute la mesure de la fragilité des dogmes"
2015
Level: avancé
Pollution, lobbying, détérioration de la santé des travailleurs, licenciements, les entreprises privées déchargent un grand nombre de coûts générés par leur activité sur la société. Comment les estimer ? Que faire ? Un excellent regard de l'économiste Karl William Kapp.

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