11 results

2019
Level: débutant
Parler de part des dépenses publiques dans le PIB a-t-il vraiment un sens ? Jean Gadrey critique cette approche en prenant l'exemple d'une simple entreprise commerciale.
2015
Level: débutant
Le PIB fait l’objet de critiques régulières. En avril dernier, le Parlement a voté, sur la proposition de la députée Eva Sas (EELV), une loi prévoyant que des indicateurs alternatifs au PIB guident les politiques publiques. Mais le choix de ces indicateurs alternatifs soulève un certain nombre de questions. Par Géraldine Thiry (Université de Louvain, Forum pour d’autres indicateurs de richesse) et Adeline Guéret (étudiante à l’ENSAE, stagiaire à l’Institut Veblen). Le gouvernement français publie cette année, parallèlement au dépôt du projet de loi de finances, un rapport présentant " l’évolution, sur les années passées, de nouveaux indicateurs de richesse, tels que les indicateurs d’inégalités, de qualité de vie et de développement durable." Cette publication fait suite à l’adoption définitive au Parlement, en avril 2015, de la proposition de loi visant à prendre en compte de nouveaux indicateurs de richesse dans la définition de politiques publiques. L’article unique de cette loi prévoit "une évaluation qualitative ou quantitative de l’impact des principales réformes engagées l’année précédente et envisagées pour l’année suivante, notamment dans le cadre des lois de finances, au regard de ces indicateurs et de l’évolution du produit intérieur brut." Cette loi marque constitue donc une première étape dans la remise en cause de la centralité du PIB (produit intérieur brut), comme indicateur central du progrès de notre société. Comme l’explique la vice-présidente de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale, la députée de l’Essonne, Eva SAS, à l’origine de cette loi, il est nécessaire de " renouveler la pensée économique " parce que nous sommes entrés " dans une période post-croissance qui nous impose de commencer à réfléchir autrement " (…) " Il faut remettre du long-terme dans les politiques publiques et prendre en compte ce qu’on lègue aux générations futures « . En consacrant son rapport annuel 2015 à la question des nouveaux indicateurs, l’Idies s’inscrit pleinement dans le cadre des missions qu’elle s’est donné depuis son origine : agir pour que soient réunies les conditions nécessaires pour que tous les citoyens puissent accéder à une information économique et sociale de qualité. Le choix des indicateurs rendant compte de l’état de notre économie et de notre société a une dimension technique. Mais il est surtout profondément politique. Il ne peut donc être laissé aux seuls experts et doit au contraire être placée au coeur de la délibération démocratique. C’est toute l’ambition de ce rapport que d’y contribuer.
2021
Level: débutant
S inscrivant dans la longue lignée des contributions aux alternatives aux PIB les deux auteurs nous proposent ici une réflexion en 2 moments Dans un premier temps Blanchet et Fleurbaey rappellent à très juste titre ce qu est le PIB mais surtout ce qu il n est pas ne tombant …
2019
Level: débutant
Le libéralisme allemand qui est au cœur de la construction européenne porte le nom d’ordolibéralisme. C’est une voie à mi-chemin entre le capitalisme à l’anglo-saxonne, qu’on considère en général comme le plus proche de l’orthodoxie classique, de l’ultra-libéralisme, et un capitalisme keynésien plutôt orienté vers des politiques de la demande. Cependant, l'ordolibéralisme allemand demeure une forme de néolibéralisme. L'idée de l'épisode est de décrire un courant de pensée qui tient plus de l’idéologie ou de l’opinion politique que de la science. En effet, l’ordolibéralisme, comme de nombreux autres courants de pensés en économie, propose des hypothèses plausibles, potentiellement justes, mais non vérifiées voire non vérifiables ainsi qu’une version simplifiée de la mécanique économique qui ne colle pas toujours avec la réalité. La description de la pensée ordolibérale permet de comprendre pourquoi la Zone Euro est organisée d'une manière si spécifique : Pourquoi la banque centrale européenne est-elle indépendante ? Pourquoi celle-ci ne peut-elle pas financer des états ? Pourquoi doit-elle se concentrer uniquement sur des problématiques d'inflation ? Pourquoi la commission européenne insiste-t-elle tant sur le rôle de la concurrence ? Pourquoi le budget des états ne doit pas dépasser un déficit de 3% du PIB ?
 
L’économie féministe se focalise sur les interdépendances entre les relations de genre et l’économie. Le 'care' et la sphère de la reproduction partiellement non-marchande sont des objets d’étude particulièrement mis en avant.
 
Les post-keynésiens se focalisent sur l’analyse des économies capitalistes, vues comme des systèmes certes hautement productifs mais aussi instables et conflictuels. L‘activité économique y est pour eux déterminée par la demande effective, qui est typiquement insuffisante pour permettre d’atteindre le plein emploi et la pleine utilisation des capacités de production.
2021
Level: avancé
asds
 
L’économie néoclassique se focalise sur l’attribution des ressources dans un contexte de rareté. L’analyse économique vise essentiellement à déterminer l’attribution la plus efficace des ressources en vue d‘accroître le bien-être.
2019
Level: avancé
Economiste et spécialiste des mafias Clotilde Champeyrache offre une description des mécanismes économiques mis en œuvre dans les différentes configurations des activités illégales bien loin des mythologies construites par la littérature et le cinéma Au contraire l autrice ajoute à cela deux dimensions importantes et qui font l originalité de …
2021
Level: débutant
Dans La théorie du Donut, Kate Raworth revisite les principaux outils et principes économiques en mettant le facteur humain et la préoccupation environnementale au cœur de sa réflexion.
2021
Level: débutant
Un traité d'économie citoyenne qui tombe à pic. Après le choc de la crise économique enclenchée en 2020, l'explosion de la dette publique sera au cœur des débats de politique économique.

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